Le président de la Haute autorité de la Communication, Boubacar Yacine Diallo, a répondu aux accusations de corruption lancées par certains de leurs commissaires à l’encontre de certains patrons de presse. L’institution a pris ses distances avec Djénè Diaby et Ibrahima Tawel Camara et les a suspendus de leurs fonctions.
Contrairement aux attentes, l’organe de régulation des médias a qualifié les propos de leurs délégués, les engageant ainsi pleinement. Cette décision du collège de la HAC fait écho aux accusations lancées par les deux commissaires à l’encontre de trois directeurs de publication.
On peut se demander si cette décision du collège de la HAC met en difficulté leurs collègues, qui font partie de la même institution, ou si elle est simplement un aveu de leur propre incapacité révélée par ces derniers. L’avenir nous éclairera davantage sur ce sujet.
