En séjour en moyenne Guinée pour lancer les activités de l’ANIES ( l’Agence Nationale de l’Inclusion Economique et Sociale), le cortège du premier ministre guinéen a essuyé des jets de cailloux à Labé mercredi dernier.
Le président de l’organe provisoire du MoDel condamne l’attaque du cortège.
« Toute forme de violence est condamnable en démocratique et dans une république. Donc par principe je condamne l’attaque contre son cortège. Bien entendu, aujourd’hui nous sommes dans une situation d’insécurité où personne ne peut être épargné. Nous sommes tous exposés, aussi bien les citoyens que l’État. C’est pourquoi nous interpellons régulièrement l’autorité pour travailler à améliorer la sécurité », a déclaré Aliou Bah.
L’antenne locale du FNDC est pointée du doigt par certains militants et responsables du parti au pouvoir. Aliou Bah estime qu’on ne doit tirer des conclusions hâtives.
« On devrait attendre la conclusion des enquêtes avant de se prononcer formellement sur l’origine des incidents. Je pense que ce qui s’est passé à Labé et à Conakry ou partout sur le territoire, il appartient à l’État de faire la lumière ».
Par ailleurs, ce membre du FNDC a montré sa satisfaction par rapport à la réussite de la manifestation organisée jeudi 21 novembre à N’zérékoré par l’antenne locale du FNDC à notre micro.
« Nous nous félicitations de la réussite de la manifestation du FNDC à N’zérékoré car la mobilisation a été totale. C’était une manifestation civilisée, les manifestants étaient disciplinés. Aujourd’hui nous avons six capitales sur huit qui se sont prononcées régulièrement en faisant des manifestations pour rejeter ce projet de coup d’État constitutionnel ».
Aliou Bah dont le parti n’a toujours pas reçu son agrément compte saisir les juridictions supranationales pour l’obtenir après l’échec sur le plan national. Un recours est déjà formulé et il sera déposé dans les prochains jours.
Mamadou Bhoye Bah