Après plusieurs semaines passées à la direction de la police judiciaire (DPJ), Mamadi Condé connu sous le petit nom de Madic 100 frontière a été transféré jeudi 26 novembre à la maison centrale de Conakry au grand dam de son avocat qui s’attendait à une libération de son client. « On ne peut pas interpeller un citoyen, le garder près de 3 semaines à la police, l’amener et ouvrir une enquête contre lui. Le procureur aurait dû le libérer tout simplement parce que c’est la forme qui commande le fond », a dénoncé Me Salifou Béavogui au micro de nos confrères de Guineenews.
Blogueur, Mamadi Condé a la nationalité canadienne en plus de celle de la Guinée. Ce militant de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée mis aux arrêts depuis le 27 octobre dernier est inculpé pour : « injures, menaces, atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation, xénophobie, incitation à la révolte ». A la maison centrale, il retrouve des militants et responsables de son parti qui y attendent leur procès.
Bhoye Bah