Comme annoncé dans la première dépêche, la Cour d’Appel de Conakry a confirmé les 10 ans d’emprisonnement assortie d’une période de sûreté de 5 ans contre Aboubacar Diallo alias Grenade. La défense est impuissante face à la détermination du parquet. Elle se dit surprise de cette décision tout en qualifiant le procès de politique.
Après la sentence du juge, Elhadj Souleymane Bah, qui confirme les 10 ans d’emprisonnement assortie d’une période de sûreté de 5 ans préalablement rendu par TPI de Dixinn, Boubacar Diallo a pris la parole pour fustiger la décision du juge.« Je suis l’audace de Sékou Touré (ancien et premier président de la république de Guinée ndlr), le béret rouge de Toma Sankara, (ancien président du Burkina Fasso), la plume de Léopold Sédar Senghor (ancien président du Sénégal), et la patience de Nelson Mandela. J’ai l’espoir que je vais réussir avec mes scénarios, je veux réussir avec mes actes, Alpha Condé est passé par là, moi je vais réussir à avoir le pouvoir parce qu’il est, je vais revenir diriger la Guinée parce que je suis. Vive la paix, vive la démocratie, vive la Guinée de 1958, que le bon Dieu protège la Guinée, que le bon Dieu nous épargne des magistrats », a lancé le célèbre prisonnier avant d’embarquer à bord du pick-up pour la maison centrale de Conakry.
Pour son avocat Maitre Salifou Beavogui, le jeune Boubacar Diallo est victime de sa position politique et qu’il est condamné parce qu’il est proche de l’UFDG. (Principale formation politique d’opposition au pouvoir du régime d’Alpha Condé).
Mamoudou Boulléré Diallo