Si à Conakry la marche du FNDC, qui était prévue ce jeudi, a été finalement reportée au 19 mars prochain, à Mamou, les opposants à une nouvelle constitution sont eux, descendus à nouveau dans les rues, pour dénoncer ce qu’ils qualifient de « kidnappings et arrestations arbitraires » dont sont victimes certains d’entre-eux.
Bien qu’ils ne fussent pas aussi nombreux que les journées précédentes, les opposants au projet de nouvelle constitution, ont tout de même réussi, une nouvelle fois, à paralyser les rues de Mamou, à travers une marche qui a duré pendant plusieurs heures.
Tout au long de leur parcours, les partisans du FNDC, parmi eux, des jeunes collégiens, brandissaient des pancartes aux écritures hostiles au régime en place.
Au carrefour Labo, point de ralliement des marcheurs, les responsables de l’antenne régionale du FNDC, ont lu une déclaration dans laquelle, ils ont exigé la libération sans condition, de Sékou Koundouno et d’Ibrahima Diallo, tous deux, responsables de la coordination nationale du FNDC.
La marche de ce jour n’a enregistré aucun incident majeur. Les marcheurs étaient encadrés par deux pickups de la gendarmerie. Toutefois, plusieurs activités étaient au ralenti, ce jeudi, dans la ville-carrefour.
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