À La Haye, une audience déterminante a lieu ce 6 février à la Cour pénale internationale (CPI) pour l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son ancien ministre de la Jeunesse, Charles Blé Goudé.
L’audience de ce 6 février devant la Cour pénale internationale (CPI) était déterminante puisqu’elle va permettre de savoir si Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé peuvent retourner en Côte d’Ivoire.
De nombreux cadres du Front populaire ivoirien (FPI) ont fait le déplacement ainsi que plusieurs personnalités politiques. Parmi elles, on trouve Henri Dacoury-Tabley, l’ancien gouverneur de Banque centrale des États de l`Afrique de l’Ouest (BCEAO) ou encore Bernard Houdin, le conseiller diplomatique de Laurent Gbagbo. Mais aussi Pascal Affi N’Guessan, l’ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo, qui tente ces dernières semaines, de se rapprocher des partisans de l’ancien président.
Costume sombre, écharpe bleue autour du cou, Laurent Gbagbo était cette fois-ci, assis aux côtés de ses avocats et non dans le box des accusés. La Cour pénale internationale (CPI) a entendu les arguments de chaque partie.
Les avocats de Laurent Gbagbo ont pris la parole en premier. Ils ont demandé à ce que leur client retrouve l’intégralité de ses droits. Ils s’appuient notamment sur la Convention européenne des droits de l’homme pour rappeler que la liberté d’une personne acquittée ne doit souffrir d’aucune restriction.
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