Comme annoncé dans un précédent article, le double scrutin du 1er mars est reporté à une date ultérieure. Alpha Condé, le chef de l’Etat est revenu ce samedi 29 février 2020, au siège de son parti, sur le fichier électoral contesté par une frange de la classe politique et les institutions internationales.
Sur les deux millions quatre cent électeurs « problématiques », le chef de l’Etat impute la responsabilité à l’opposition qui avait selon lui a refusé de voter une loi pour faire une reforme. « Il y a deux millions quarte cent mille qui ont voté en 2015, mais qui n’avaient pas mis le doigt. Donc, l’OIF nous avait proposé de faire une réforme de la loi électorale, mais l’opposition a refusé. La CENI n’a pas la possibilité d’enlever le nom de quelqu’un dans le fichier. Il est important que tous nos amis viennent constater cela », dira Alpha Condé à ses militants. Il ajoute qu’une mission chargée d’évaluer le fichier est attendue à Conakry ce mardi.
A la fin du travail d’évaluation du fichier qui sera effectué par la mission de la CEDEAO et ou de l’UA, la Guinée organisera les élections. Le président de la république invite d’ailleurs ses militants à aider l’Etat à sécuriser les scrutins. « Nos jeunes doivent protéger les bureaux de vote. On assurera la sécurité du pays. Les gens doivent être rassurés, que tout le monde aille voter, le gouvernement prendra ses responsabilité pour assurer la sécurité… ».