L’envoyé spécial du secrétaire général des nations unies poursuit sa tournée de prise de contact avec les acteurs en vue de trouver une solution à la crise dans laquelle la Guinée est plongée. Ce mercredi 11 mars, il a rencontré le président de l’Union des Forces Républicaines, Sidya Touré.
L’ancien haut représentant du chef de l’État a eu le temps d’expliquer à Ibn Chambass la situation. Il a notamment échangé avec lui sur les tueries, les arrestations arbitraires et le non respect des lois, des droits de l’homme. « Imaginez par exemple qu’un policier tué deux manifestants à Dakar, on ne va pas dormir pendant trois mois de ce côté. Ici on commence à banaliser le problème. La deuxième chose, c’est le problème d’arrestation abusive. C’est pratiquement de la torture, les gens sont arrêtés dans des conditions qui ne sont pas définies par fois par des gens cagoulés. Ils sont ensuite transportés jusqu’à Soronkoni», a déclaré Sidya Touré au sortir de la rencontre.
Sidya Touré pense que le pouvoir ne veut pas jouer franc jeu, c’est piurquoi Alpha a dit ce sont seulement partis déjà engagés qui vont prendre part aux elections après le toilettage du fichier. « Ceux qui ont eu raison de raison de dire que le fichier n’est pas propre et qui ont quitté la table, la communauté internationale vient de confirmer ce qu’ils ont dit mais quand la correction prendre fin eux ils ne participeront pas aux élections, attendez on est dans quel pays là? C’est la république de Guinée ici, tout le monde est concerné par les élections. Je pense que les nations unies viennent de confirmer le caractère consensuel des élections. C’est ce à quoi nous viendrons», revendique l’opposant.
L’émissaire des nations unies a encore reaffirmé l’engagement de son institution à aider la Guinée à trouver une solution.« Ma mission me permettra de m’entretenir avec les acteurs et les partenaires pour voir comment nous pourrons ensemble faire évoluer les choses positivement. J’ai reaffirmé la disponibilité et l’engagement des nations unies à accompagner les efforts de la Guinée pour trouver des solutions consensuelles à la crise actuelle».
Mamadou Bhoye Bah