Dans le cadre des consultations lancées par le pouvoir, le premier ministre Dr Kassory Fofana était ce jeudi au parlement où il a rencontré des membres du bureau de l’assemblée issus de la mouvance, ceux de l’opposition ayant auparavant indiqué leur opposition à ces consultations ont brillé par leur absence. C’est la salle des actes du palais du peuple qui a servi de cadre à cette rencontre.
Au sortir donc de son entretien avec le chef de gouvernement, le président de l’Assemblée Nationale a fait un bref compte-rendu à la presse. Claude Kory Kondiano a d’abord regretté l’absence de ses collègues de l’opposition. « J’ai regretté hélas l’absence de l’extrême droit et du centre parce que ça nous aurait permis d’avoir des points de vue différents, des positions différentes. Quand une assemblée est plurielle, le débat est contradictoire… ».
Il précise que c’est deux points qui étaient à l’ordre du jour. Il s’agit notamment de l’organisation des législatives et les débats sur la nouvelle constitution.
« Nous avons quand même avec l’ensemble des membres du bureau et les présidents des commissions pu recevoir le premier ministre chef du gouvernement. En ce qui concerne ces élections nous avons souhaite qu’elles se tiennent approximativement à la date indiquée par le gouvernement. Nous avons proposé des démarches à suivre pour des élections propres, libres et transparentes. En ce qui concerne la constitution, conformément à l’article 51 de la constitution de 2010, le président de la République est autorisé à organiser un référendum, consulter le peuple sur le contenu à donner à la constitution. Ce débat a été trop passionnel alors que nous sommes confrontés à un problème réel. La Constitution de mai 2010 a fait son temps …», explique Claude Kory Kondiano.
Après cette rencontre, les députés de l’opposition ont animé un point de presse pour justifier leur refus de participer à cette rencontre. Pour eux, ce débat n’a pas lieu d’être.